Plonger, Christophe Ono-dit-biot
"Plonger"...ce livre c'est avant tout une histoire d'amour dont on sent dés le début que le couple en scène n'en attend pas les mêmes choses. Lui c'est César, écrivain, journaliste, elle c'est Paz, photographe. Alors qu'il la croise dans une épicerie, il assiste à son premier vernissage et écrit un billet élogieux sur les photos de Paz...elle connait la gloire grâce à cet article. En revanche cet article entraine une mise au point sévère de l'artiste avec le journaliste qu'elle accuse de ne pas avoir saisi le sens profond de ses photos. Ce passage fait par ailleurs beaucoup réfléchir sur l'influence des journalistes dans notre perception des choses...
Peu à peu le couple va être saisi d'une passion , et telle une passion elle va être débordante et se finira dans un drame. De cette passion naitra un petit bonhomme, Hector, à qui ce livre est dédié. En effet le narrateur est César et il raconte à son fils comment il a rencontré sa maman et ce qui a fait que sa maman se soit éloignée d'eux puis soit retrouvée morte.
"Ils l'ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d'un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau. Une provocation. Une exhortation. A écrire ce livre, pour toi, mon fils."
C'est un livre fort, très original dans sa construction et dans son histoire, il ne ressemble à aucun autre. Le titre est plus que révélateur du tempérament de feu de Paz et pourtant elle, c'est la mer qui l'attire. L'auteur aborde également la destruction et l'insécurité grandissante dans notre monde sur une toile de fond artistique...et l'amour débordant d'un père à son enfant, bref un joli roman à découvrir en cette rentrée.
Proverbe arabe "Je ne mourrai pas : j'ai un fils"
Découvrez l'avis de Stéphie grâce à qui je me suis jetée sur ce roman!