Sévices compris, Tarlazzi
Finir l'année par une chronique sur un livre très poétique de Nicolas Clément, Sauf les fleurs.
Commencer l'année par du Sexplosif de chez Dynamite (ça s'invente pas)...et oui décidemment on trouve toute la richesse littéraire sur les blogs de nos jours et c'est tant mieux. En plus vous pensez bien que je ne pouvais pas rater ce premier rdv de l'année chez Stéphie.
Sévices Compris est une BD, signée Lucas Tarlazzi. L'auteur, dont c'est le 3e volume, met en scène des héroïnes très coquines. Le lecteur est ainsi face à plusieurs petites histoires dans lesquelles les dames mènent la danse érotique. Les dessins sont vraiment très beaux et soignés. Les attributs sexuels sont dessinés sous tous les angles et j'ai personnellement trouvé qu'on se rapprochait même de la peinture. Vraiment très talentueux.
Côté texte, c'est aussi très intéressant. L'auteur met en scène des femmes dévergondées et du sexe assumé. La première histoire met en scène un couple. L'homme veut faire une surpise à son amie et lui offrir une partie de jambes en l'air un peu violente...pourquoi? Parce que c'est tout simplement ce qui excite sa copine alors que lui aime l'amour tendre et doux. Joli contrepied aux idées reçues non? C'est une histoire que j'ai beaucoup aimée et dont les dessins très suggestifs ne peuvent laisser indifférent.
La seconde histoire que j'ai appréciée concerne le sculpteur à la recherche de fesses parfaites. Je n'en dirai pas plus, ce serait révéler la fin mais j'ai bien aimé être surprise ainsi.
Enfin j'ai aussi beaucoup apprécié l'humour dans l'histoire mettant en scène une jeune fille, serveuse dans une pizzéria, recherchant à être actrice porno et répondant à une annonce dans ce sens...elle va bien tourner une scène mais pour qui?
L'auteur joue clairement avec les idées reçues sur le sexe et offre diverses scènes érotiques, violentes, à plusieurs...sous un trait de crayon très soigné. Une BD que je conseille fortement, réservée aux adultes of course!
Une BD gagnée chez Stéphie dont vous retrouvez la chronique ici.